Mon entourage me caractérise comme quelqu'un d'empathique, toujours à l'écoute et calme. Je m'intéresse beaucoup à la personne que j'ai en face de moi. En discussion profonde, plus rien n'existe autour et aucun jugement de ma part n'émane.
J'ai un côté introverti, ce qui explique ma couleur verte de ComColors, mon "I" du MBTI, et mon type 6 en Ennéagramme. Ok, peut-être que je parle chinois pour certaines d'entre vous. Ce sont des outils de connaissance de soi, ni plus ni moins. Je suis passée par plusieurs crises existentielles qui m'ont poussée à apprendre à mieux me connaître moi-même. Je me suis donc tournée vers diverses méthodes d'apprentissage de soi. Et j'ai commencé à lire beaucoup de livres sur le développement personnel.
J'ai une envie insatiable d'apprendre. Mon feed Instagram est rempli de comptes instructifs sur le couple, la communication, la psychologie, la médecine et les produits de la peau (c'est une autre de mes passions).
J'ai donc tendance à m'instruire sur un sujet qui m'intéresse et sur lequel je me pose des questions.
Les questions, c'est mon dada. Je pose des questions pointues, parce que je veux faire naître une réflexion chez mes clientes.
Je ne suis pas la psy qui écoute,
Je ne suis pas la copine qui te plaint,
Je suis la coach qui te bouscule.
De kiné à coach de vie
D'une relation toxique à une relation saine
Du fantasme à la réalité
Fille de parents séparés, j'ai toujours espéré une relation comme on les décrit dans les contes de fées. Le principe de réalité m'a rattrapé et j'ai eu de nombreux couples qui n'ont fonctionné que pendant un temps. Jusqu'au jour où j'ai compris les schémas amoureux dans lesquels j'étais, je me suis formée en coaching et j'ai appris sur les comportements humains mieux que jamais.
De mon diplôme de kinésithérapeute, je connaissais notre anatomie en tant qu'être humain, notre physiologie, les mécanismes avec lesquels fonctionnent nos cerveaux, etc.
De mon diplôme de coach de vie, se sont ouvertes à moi les neurosciences, et surtout ma passion pour la psychologie humaine et le développement personnel. J'ai appris à mettre des mots sur mes émotions et à les exprimer auprès de mon entourage. Ça a littéralement changé mes relations aux autres.
2 ans de formation intense en pratique pour apprendre ce merveilleux qu'est le coaching de vie.
Depuis, j'approfondis mes connaissances spécifiquement au domaine du couple. Il en va des théories de l'attachement à la communication non-violente.
Aujourd'hui je fais le lien entre les deux : le psychique et le corporel. Car l'un ne va pas sans l'autre. Dans mes coachings, je te parlerai des deux pour que ton corps ancre ce qui bouge dans le mental.
Il m'a fallu une relation bien bien bien toxique pour pouvoir comprendre ce qu'était une relation toxique. C'est après cela que j'ai construit une relation de couple plus saine que jamais.
Dû à un manque d'estime de moi, j'avais tendance à minimiser ma valeur. A force de remettre ma valeur à l'extérieure, je ne m'en donnais pas à moi-même. Et cela a eu une incidence sur mes relations passées.
Quand je rentre du boulot épuisée, parfois encore sous le stress accumulé du quotidien, j'ai besoin d'un moment à moi, sans parler avec mon conjoint. La seule exception à la règle c'est mon chat Noche : dès que je le vois, mon stress s'en va.
Quand un conflit éclate, je ressens le besoin de me retrouver juste avec moi-même pour me recentrer. C'est ce qui m'aide à redescendre mon côté émotionnel et à relativiser.
J'ai passé plus de temps en couple que célibataire.
Dès qu'une relation se terminait, je ne faisais pas long feu en tant que célibataire. Je restais donc en couple même si la relation ne me convenait plus jusqu'à temps que je sympathise avec quelqu'un d'autre qui me plaisait. Jusqu'au jour où j'ai compris que j'avais peur d'être seule. Et que j'avais du mal à poser mes limites.
Je peins, je photographie à n'en plus finir, et j'écris en calligraphie. Mes potes de l'unif se moquaient de moi parce que j'étais la seule à encore écrire au stylo à encre. Mais c'est tellement plus beau...
Février 2019 : Je découvre que mon compagnon me trompe, me ment, me cache toute une partie de sa vie. Je décide de le quitter malgré moi. Je n'arrive pas à vivre seule, je vois des copines H24 pour me retrouver avec moi-même le moins possible. Je succombe à l'envie de le revoir, je tente de le pardonner, on se redonne une chance par attachement. Je me caractérise à cette époque-là comme "dépendante affective". C'est avec une psychothérapie que je me rends compte que ce couple n'est pas ce que je souhaite et n'est pas ce que je mérite. Je le quitte pour de bon.
Je me suis reconstruite, j'ai appris à vivre avec ma peur d'être seule, j'ai soigné ma "dépendance affective", j'ai gagné en estime de moi-même. J'ai appris à poser mes limites, je sais quel couple me convient. Depuis, je suis dans une relation saine avec mon compagnon avec qui je vis.